Comme tu le sais, en ce moment, mes jours sont comptés. C'est pas qu'une terrible maladie me ronge et me promette d'aller goûter la terre fraîche incessamment sous peu, non, c'est juste que, comme tout le monde, j'ai des impératifs, des trucs à faire avant des dates clés qui approchent, tout ça tout ça. C'est d'ailleurs assez incroyable la rapidité avec laquelle on se met des deadlines. Deadline, je mot est juste.
Et puis, dans un bar à jeux du quai de Loire, pas loin du métro Jaurès et du MK2, alors que je sirotais une vodka-framboise en tentant de me rappeler de quel pays Belmopan est la capitale puis quelle est capitale du Honduras (Bélize et Tegucigalpa, merci Mais où se cache Carmen Sandiego) pour tenter d'éclater, avec Mathilde, l'équipe de Camille et David au Trivial Poursuit, ils ont passé, en fond sonore, le morceau vintage le plus merveilleux du monde, qui m'a fait me souvenir qu'en fait j'étais merveilleux, que New York était merveilleux, que le piano c'était merveilleux, et qu'au final, on ne fait, tous, que se croiser dans ce vaste monde, et qu'on ne devrait pas s'attacher comme ça.
Ce morceau, c'était un remix doux et élégant de Mon amie la rose, de Françoise Hardy. Je l'écoutais petit, dans mon baladeur Fisher-Price rouge assorti à la carrosserie de la Peugeot 205 familiale, sur la route de la mer. Souvenir souvenir.
Et comme je suis le pote idéal, je te le mets ici. Enjoy.