Comme des enfants.
Nous sommes comme des enfants : dans l'imitation.
Nous parlons comme on nous parle ; une histoire d'habitude, ou de mimesis, pour l'adaptation. Pour mieux coller à notre environnement. C'est ainsi qu'on châtie son vocabulaire ici, qu'on le relâche là. Une semaine en famille, et l'on reprend les expression du pays. Des vacances en Floride, et notre anglais se mâtine d'espagnol.
La démocratie représentative est un confort pour l'électeur : d'autres vont se charger de penser et administrer le vivre ensemble (la cité, ou polis - le politique). Faute de temps de cerveau disponible, le citoyen se repose sur le journaliste politique, qui invite le tribun à nous expliquer ses vues, son projet, ses arguments, journaliste qui en fait aussi pour nous l'analyse. Pour éclairer notre vote à venir. Enfin, normalement.
A l'aune d'émissions telles Médias le Mag (France 5) ou le trop court Instant M (sur Inter avec l'excellent Bruno Donnet), nous ne devons pas seulement réfléchir à ce qu'on nous dit, mais à comment on nous le dit. Comme le disait Souchon (et comme le reprendra Pascale Clark), il faut voir comme on nous parle. Ecoutez bien, vous qui avez vos idées, regardez-les, ces tribuns qui parlent, et ceux qui les font parler.
Ecoute bien les paroles.
Je suis fait pour être Miss France.