En grec, Προμηθεύς : Prévoyant.
Dans la création du monde, Epiméthée avait bien réparti les qualités et les défauts entre les différents animaux : force, rapidité, ailes, écailles, cornes... Si
bien qu'il ne resta rien pour l'Homme, nu et faible, modelé par son frère Prométhée. Celui-ci décida de leur apporter de quoi affronter les autres animaux : le savoir. Avec l'aide d'Athéna, il
vola sur le char de Phoebus (le Soleil) une flamme du feu sacré et l'apporta aux Hommes. Zeus, furieux du larcin, le fit enchaîner au Caucase, et le condamna à avoir le foie dévoré chaque jour
par un aigle.
Prométhée est donc la métaphore du savoir volé (un peu comme Eve tendant la pomme à Adam). C'est le symbole du piratage de technologie, en quelque sorte.
Prométhée, il se serait fait envoyer en taule par Hadopi.
Paul Taylor, chorégraphe américain, a donc créé Promethean Fire (2002) sur du Bach pour évoquer ce moment où l'Homme découvre le
savoir. Paul Taylor, à (re)découvrir dans Les Etés de la Danse, en ce moment à Chaillot.