I am the walrus.
Si un individu est incapable de surmonter émotionnellement les petits aléas de la vie, que doit-il faire ? Tu vois, plus je prends le temps de regarder d'où je viens et là où j'en suis, et plus
je me dis que je suis complètement inadapté. Trop couvé par maman ? Pas assez encouragé par papa ? Et si, au fond, j'étais juste inapte (ce qui aurait de quoi faire rire Poupouche - Queen of
the Unables qui s'en sort, finalement, presque mieux que moi - qui m'accueillerait dans un truc du genre Secret Society of Mental Misfits à bras ouverts).
Bref, avant de m'évaporer dans 15 000 caractères sur la vacuité de mes pérégrinations terrestres - parce que soyons clairs, je manque de sommeil et je suis stressé, je ne vais donc
raconter que des âneries - parlons un peu de folie. Passagère, lancinante, rampante, graduelle : de l'introspection erratique à l'explosion en public, jusqu'où nos cerveaux malades sont-ils prêts
à aller ? Ce n'est pas si désagréable dans la mesure où tout cela commence à être éminemment familier.
Soulagement, dans tout ça : ça creuse un univers qui n'est ni déprimant, ni gothique, ni amer, ce qui m'évite, au moins, la chute dans la crasse des clichés.