Je t'ai déjà parlé de Die tote Stadt, de Korngold, qui se joue pour la première fois à l'Opéra Bastille (@ Paris). Là.
Et bien si tu n'as pas envie de payer ta place (c'est vrai que l'opéra, ça coûte souvent un bras, si tu veux être bien placé ...), tu peux quand même en profiter. Non, je te parle pas de coucher avec un des ténors ou la soprane (quoique ...), je te parle de l'écouter à la radio. C'est gratuit, mais c'est de la belle performance ... Même si tu rates un sacré truc.
Korngold a composé, avec Die tote Stadt, un opéra subtil et étrange. Quand on n'y connaît pas grand chose (ce qui est mon cas), on se raccroche à ce qu'on peut, notamment à des clichés hérités de l'ancienne mise en scène (conformiste, baroque, figée) : ça bouge pas, ça crie beaucoup, ça sent la naphtaline.
Pour commencer, Korngold a composé ici un opéra surprenant : la musique se parsème d'arythmie, les ruptures de ton sont nombreuses, et on se croirait dans un film. Danny Elfman, tu n'es qu'un copieur ! De la harpe à foison, du triangle pour la touche magique, des cordes enjouées ou graves ... C'est assez étonnant, ça vaut le détour. Côté voix, ne pousse pas ton volume trop fort : la voix de la soprane est parfois ... énervante. Mais les deux ténors sont superbes. Par contre, ce que tu manques, à la radio, c'est la mise en scène. Si le premier acte était un peu vide, un peu convenu, les deux derniers sont époustouflants : décors mouvants, plafond tombant, voyage dans la ville, reproduction de la scène principale ... Bluffant, onirique, résolument moderne. On se croirait dans un cauchemar ... ou dans ces rêves saugrenus qui te réveillent la nuit. Note qu'il reste encore quelques dates ... à Bastille.
Tu pourras le mettre dans tes esgourdes ce samedi (24 octobre 2009), dans la soirée lyrique animée par Jérémie Rousseau de 19h à 23h sur France Musique. (C'est moi ou tu fais une grimace, là ?)
Et bien si tu n'as pas envie de payer ta place (c'est vrai que l'opéra, ça coûte souvent un bras, si tu veux être bien placé ...), tu peux quand même en profiter. Non, je te parle pas de coucher avec un des ténors ou la soprane (quoique ...), je te parle de l'écouter à la radio. C'est gratuit, mais c'est de la belle performance ... Même si tu rates un sacré truc.
Korngold a composé, avec Die tote Stadt, un opéra subtil et étrange. Quand on n'y connaît pas grand chose (ce qui est mon cas), on se raccroche à ce qu'on peut, notamment à des clichés hérités de l'ancienne mise en scène (conformiste, baroque, figée) : ça bouge pas, ça crie beaucoup, ça sent la naphtaline.
Pour commencer, Korngold a composé ici un opéra surprenant : la musique se parsème d'arythmie, les ruptures de ton sont nombreuses, et on se croirait dans un film. Danny Elfman, tu n'es qu'un copieur ! De la harpe à foison, du triangle pour la touche magique, des cordes enjouées ou graves ... C'est assez étonnant, ça vaut le détour. Côté voix, ne pousse pas ton volume trop fort : la voix de la soprane est parfois ... énervante. Mais les deux ténors sont superbes. Par contre, ce que tu manques, à la radio, c'est la mise en scène. Si le premier acte était un peu vide, un peu convenu, les deux derniers sont époustouflants : décors mouvants, plafond tombant, voyage dans la ville, reproduction de la scène principale ... Bluffant, onirique, résolument moderne. On se croirait dans un cauchemar ... ou dans ces rêves saugrenus qui te réveillent la nuit. Note qu'il reste encore quelques dates ... à Bastille.
Tu pourras le mettre dans tes esgourdes ce samedi (24 octobre 2009), dans la soirée lyrique animée par Jérémie Rousseau de 19h à 23h sur France Musique. (C'est moi ou tu fais une grimace, là ?)