Today : A song that no one would expect you to love
Jean-Jacques Goldman : Sache que je
Il y a des ombres dans je t'aime ... pas que de l'amour, pas que ça ... Allez, je te vois venir : Goldman a fait beaucoup de soupe, c'était trendy dans les années 1980, rigolo dans les années 1990, et puis c'est devenu lourdingue. C'est pourquoi le père Goldman s'est arrêté, et on l'en remercie. Dans toutes ses compo, hormis les traditionnelles ziques de fin de soirée sur le thème "on est jeunes à jamais" (Il changeait la vie, tout ça), il n'y a pas vraiment grand chose à sauver ... Et pourtant, JJG a pondu ce que je considère une petite pépite de perversion, un grand rentre-toi-ça-dans-le-crâne-ma-fille : Sache que je, ou comment, sur une musique over-romantique (comme il sait si bien les pondre avec 3 accords au max)(c'est à dire, une mélodie qui te rentre direct dans les tripes, que tu le veuilles ou non), je te colle un texte qui va te faire psychoter tout le reste de ta vie, comme quoi l'amour moderne est une vraie prison dorée où chaque geste, chaque mot, chaque regard est un engagement, une promesse, un pari sur l'avenir. 100% message des filles aux garçons, si j'en crois mon Starclub de février 1997.