Il y a les chaînes de radio, et il y a Nova. Non pas que Nova fasse bande (FM) à part, mais simplement, dans mon histoire radiophonique, il y a peu de
stations qui m'aient apporté autant de satisfactions.
Il y a eu, loin dans les années 90, NRJ. C'était le temps de sa grande rivalité, en termes de bons sons qui plaisent à une génération, avec FunRadio. NRJ, c'était l'assurance d'avoir les dernières nouveautés en pop, en variétés françaises et internationales, en rock. C'était l'époque Oasis, the Cranberries, Nada Surf, Ace of Base. On avait des chemises étranges, des pantalons de couleur, des Callaghan aux pieds. Le poil gras, la mèche rebelle, l'acné traité. NRJ, c'était avant tout un cri de ralliement. Et pour les oreilles, c'était le bonheur absolu.
Au début des années 2000, il y a eu le virage France Inter. C'était le moment où on se politisait. On écoutait des débats, des reportages ... Bon, la radio passait loin derrière la télé, où on se gargarisait d'Urgences, Friends et autres Daria, qui étaient devenus mes nouveaux signes distinctifs me rapprochant de mes compatriotes du lycée. C'était le goût de l'Amérique. Les US blessés, les US honnis, les US honteux. Et y'avait Britney, en douce, dans le poste. France INter, c'était épisodique, mais c'était bon. Plein de bons mots, plein de bonnes idées. Idéal pour les intro de dissert'.
Arrivé à Paris, il ne pouvait rien arriver de mieux qu'FG. L'envie de faire la fête, mi-2000's. Sur la vague Britney, sans doute, qui nous avait portés plus loin dans l'univers de l'apparence, du rythme, du trash, aussi. FG, c'était comme un écho (du Lac) de ce qui pouvait se passer dans les clubs branchouilles dont on aurait rêvé de faire partie. On en a fait quelques uns. On a reconnu ce qui passait sur FG, on a découverts d'autres trucs ... Mais FG, c'est lassant. Très vite, on a envie d'entendre un peu de douceur. Un peu de vrais instruments.
Du coup, il y a eu un énorme revirement. Radio Classique. Ou France Musique, c'était selon les jours. Du Prokofiev percutant, du Tchaïkovski éclatant, du Stravinski enivrant. Révélation pour les compositeurs russes, même si Chopin, Haendel et Saint-Saens n'étaient jamais loin pour titiller les tympans. Il y en a eu, des symphonies à vous retourner le coeur, des chants grégoriens (rares !) à vous faire trembler les tripes, des ... very bad tripes, quand on a trop attaché l'amour à la musique.
Et vlan. Voilà Nova, sur conseils, qui débarque. La seule radio, depuis RC, que je peux écouter sans m'ennuyer. Et grâce à elle, j'ai vécu un concert tout simple, mais diablement efficace, sur l'esplanade de la Défense, il y a quelques temps.
C'étaient ... les General Elektriks. Good city for dreamers reste un des CD dont il est très clair que je ne me séparerai jamais.
Ouuuuhhhhhh comme ce son est bon !
Take back the instant
Il y a eu, loin dans les années 90, NRJ. C'était le temps de sa grande rivalité, en termes de bons sons qui plaisent à une génération, avec FunRadio. NRJ, c'était l'assurance d'avoir les dernières nouveautés en pop, en variétés françaises et internationales, en rock. C'était l'époque Oasis, the Cranberries, Nada Surf, Ace of Base. On avait des chemises étranges, des pantalons de couleur, des Callaghan aux pieds. Le poil gras, la mèche rebelle, l'acné traité. NRJ, c'était avant tout un cri de ralliement. Et pour les oreilles, c'était le bonheur absolu.
Au début des années 2000, il y a eu le virage France Inter. C'était le moment où on se politisait. On écoutait des débats, des reportages ... Bon, la radio passait loin derrière la télé, où on se gargarisait d'Urgences, Friends et autres Daria, qui étaient devenus mes nouveaux signes distinctifs me rapprochant de mes compatriotes du lycée. C'était le goût de l'Amérique. Les US blessés, les US honnis, les US honteux. Et y'avait Britney, en douce, dans le poste. France INter, c'était épisodique, mais c'était bon. Plein de bons mots, plein de bonnes idées. Idéal pour les intro de dissert'.
Arrivé à Paris, il ne pouvait rien arriver de mieux qu'FG. L'envie de faire la fête, mi-2000's. Sur la vague Britney, sans doute, qui nous avait portés plus loin dans l'univers de l'apparence, du rythme, du trash, aussi. FG, c'était comme un écho (du Lac) de ce qui pouvait se passer dans les clubs branchouilles dont on aurait rêvé de faire partie. On en a fait quelques uns. On a reconnu ce qui passait sur FG, on a découverts d'autres trucs ... Mais FG, c'est lassant. Très vite, on a envie d'entendre un peu de douceur. Un peu de vrais instruments.
Du coup, il y a eu un énorme revirement. Radio Classique. Ou France Musique, c'était selon les jours. Du Prokofiev percutant, du Tchaïkovski éclatant, du Stravinski enivrant. Révélation pour les compositeurs russes, même si Chopin, Haendel et Saint-Saens n'étaient jamais loin pour titiller les tympans. Il y en a eu, des symphonies à vous retourner le coeur, des chants grégoriens (rares !) à vous faire trembler les tripes, des ... very bad tripes, quand on a trop attaché l'amour à la musique.
Et vlan. Voilà Nova, sur conseils, qui débarque. La seule radio, depuis RC, que je peux écouter sans m'ennuyer. Et grâce à elle, j'ai vécu un concert tout simple, mais diablement efficace, sur l'esplanade de la Défense, il y a quelques temps.
C'étaient ... les General Elektriks. Good city for dreamers reste un des CD dont il est très clair que je ne me séparerai jamais.
Ouuuuhhhhhh comme ce son est bon !
Take back the instant