Après Colleville-Montgomery* avec Obama en juin, c'est au tour de Deauville de recevoir ses Ricains de renom. Pourquoi ? Hé, tu sors la tête de l'eau, toi, des
fois ? C'est l'ouverture du festival du film US, en ce moment !!
Alors tous les médias nous font baver en jouant à "Qui a le plus d'infos croustillantes ?" (sur toutes les chaînes à 13h et 20h, du 4 au 13 septembre) : Michelle Pfeiffer, Harrisson Ford, Andy Garcia, le trio Zucker-Abrahams-Zucker, Robert Aldrich, Meryl Streep, Zac Efron ...
Mais parlons ciné.
Ma petite sélection est celle-ci :
- Youth in revolt de Miguel Arteta. Le trio amoureux sur fond de Roméo et Juliette revisité. Nick a 14 ans. Nick aime Sheeni. Sheeni aime Nick. Personne ne veut qu'ils soient ensemble. Dans sa colère, Nick développe un alter-ego, François**. François va peu à peu s'interposer entre Nick et Sheeni, pour récupérer la belle. Folie ? Hmmm ... à voir !
- The killing room de Jonathan Liebesman. La théorie du complot mixée avec les affres de l'expérimentation neuro-psy. Un régal d'avance ou un mauvais come-back dans les sci-fi movies des années 90 ? Quatre personnes acceptent de collaborer à un projet de recherche psychologique, avant de se rendre compte de l'implication gouvernementale dans ledit projet. A creuser.
- Precious de Lee Daniels. Ou comment une black obèse qui apprend à lire et à écrire se sort de la jungle où elle se vautrait. Un portrait plein d'espoir, on n'en doute pas, mais le risque est grand. Pretty woman effect ("j'apprends donc je deviens") ou simple Cendrillon des temps modernes ("tu es graisse et tu retourneras à la graisse") ? Wait and see.
- Harrisson Montgomery de Daniel Davila. Outre le sémillant Octavio Gomez Berrios qui parviendrait à faire tenir le film de bout, on peut voir dans le synopsis du Woody Allen, le rêve en moins, de l'improbable en plus. Harlem redébarque sur nos écrans, ave Ricardo, malfrat à la petite semaine, qui fuit son patron pour éviter de le payer, rencontre une demoiselle dont la mère a de sérieux problèmes de couple, avant qu'ils ne croisent Harrisson, qui pourrait "régler tous leurs problèmes". Harrisson, un ami qui vous veut du bien ? Hum ...
- Cold souls de Sophie Barthes. Un acteur en proie au stress et à la panique ne trouve rien de mieux que de contacter une clinique un peu particulière pour se soulager d'une partie de son esprit. Clairement, on voit poindre le Eternal sunshine of a spotless mind qui avait tant réussi à Jim et Kate. Sauf que le projet a l'air de bien moins traîner dans la rêverie (une nouvelle fois) pour s'aligner sur l'absurde et la démence. Tout un festin de roi, donc ! Keep cool ... ;)
Mais en fait, on est quand même très atlantistes, culturellement ... Est-ce qu'on fait tout un foin pour le festival du film asiat', qui a lieu dans la même ville
Alors tous les médias nous font baver en jouant à "Qui a le plus d'infos croustillantes ?" (sur toutes les chaînes à 13h et 20h, du 4 au 13 septembre) : Michelle Pfeiffer, Harrisson Ford, Andy Garcia, le trio Zucker-Abrahams-Zucker, Robert Aldrich, Meryl Streep, Zac Efron ...
Mais parlons ciné.
Ma petite sélection est celle-ci :
- Youth in revolt de Miguel Arteta. Le trio amoureux sur fond de Roméo et Juliette revisité. Nick a 14 ans. Nick aime Sheeni. Sheeni aime Nick. Personne ne veut qu'ils soient ensemble. Dans sa colère, Nick développe un alter-ego, François**. François va peu à peu s'interposer entre Nick et Sheeni, pour récupérer la belle. Folie ? Hmmm ... à voir !
- The killing room de Jonathan Liebesman. La théorie du complot mixée avec les affres de l'expérimentation neuro-psy. Un régal d'avance ou un mauvais come-back dans les sci-fi movies des années 90 ? Quatre personnes acceptent de collaborer à un projet de recherche psychologique, avant de se rendre compte de l'implication gouvernementale dans ledit projet. A creuser.
- Precious de Lee Daniels. Ou comment une black obèse qui apprend à lire et à écrire se sort de la jungle où elle se vautrait. Un portrait plein d'espoir, on n'en doute pas, mais le risque est grand. Pretty woman effect ("j'apprends donc je deviens") ou simple Cendrillon des temps modernes ("tu es graisse et tu retourneras à la graisse") ? Wait and see.
- Harrisson Montgomery de Daniel Davila. Outre le sémillant Octavio Gomez Berrios qui parviendrait à faire tenir le film de bout, on peut voir dans le synopsis du Woody Allen, le rêve en moins, de l'improbable en plus. Harlem redébarque sur nos écrans, ave Ricardo, malfrat à la petite semaine, qui fuit son patron pour éviter de le payer, rencontre une demoiselle dont la mère a de sérieux problèmes de couple, avant qu'ils ne croisent Harrisson, qui pourrait "régler tous leurs problèmes". Harrisson, un ami qui vous veut du bien ? Hum ...
- Cold souls de Sophie Barthes. Un acteur en proie au stress et à la panique ne trouve rien de mieux que de contacter une clinique un peu particulière pour se soulager d'une partie de son esprit. Clairement, on voit poindre le Eternal sunshine of a spotless mind qui avait tant réussi à Jim et Kate. Sauf que le projet a l'air de bien moins traîner dans la rêverie (une nouvelle fois) pour s'aligner sur l'absurde et la démence. Tout un festin de roi, donc ! Keep cool ... ;)
Mais en fait, on est quand même très atlantistes, culturellement ... Est-ce qu'on fait tout un foin pour le festival du film asiat', qui a lieu dans la même ville
en mars ? Il a primé
un film qui a l'air ... intéressant ... Là.
* Dis, tu savais que ce petit bout de terre plein de cadavres appartenait à Washington ?
** François ... Le méchant est donc un Français. Once more !