Quand j'étais passé sur le site du festival de Deauville, tous les films en compétition n'étaient pas encore ajoutés. Résultat : je dois bien rajouter
Shrink de Jonas Pate, avec Kevin Spacey dans le rôle du psy d'Hollywood qui craque, et Humpday de Lynn Shelton sur un pari entre potes qui tourne à la comédie sur fond
d'homosexualité.
11 film en compétition, mais 15 avant-premières, dont certaines sont très attenues.
Pour commecer, allez savoir pourquoi, les US nous pondent 3 films trèèèèès tentants dans
le genre drame familial où le père et le fils se retrouvent et s'affrontent. C'est le cas d'Andy Garcia et Julianna Marguiles (ouiiiii, celle d'Urgeeeeences !!)
dans City Island, de Raymond de Felitta. Like dandelion dust (de Jon Gunn) pourrait être une bonne surprise (un fils adopté doit, par voie de justice, être rendu à son père
ex-taulard). On notera que dans les deux cas, il est question de sortie de prison, de fils qui retrouve son vrai père, ... Un leitmotiv outre-Atlantique ? Pour en finir avec le genre, on
regardera Justin Timberlake (hé oui ...) partir à la recherche du père absent pour sauver sa mère dans The open road de Michael Meredith. Tout un programme !
Mais ils savent jouer sur d'autres programmes. On notera, par exemple, Matthew Broderick en
négativiste soudainement inspiré dans Wonderful World, de Josh Goldin. Prometteur. On gardera l'oeil sur Gerard Butler en personnage de jeu vidéo d'un nouveau genre dans
Gamer, de M. Neveldine et B.Taylor. Taking Woodstock, d'Ang Lee, pourrait être aussi brillant que Good Morning England, s'ils ont pu se faire une BO à la hauteur
du sujet. A suivre aussi, The informant, de Peter Soderbegh, qui pourrait nous plonger dans les délices d'un film d'espionnage industriel. Après le Projet Farewell,
il semblerait que le genre soit un intérêt commun à Hollywood et Paris/Deauville. Le casting exceptionnel de The privates lives of Pippa Lee (de Rebecca Miller) pourrait nous rendre le
sujet aussi intéressant que l'était Bobby en son temps : Robin Wright Penn, Julianne Moore, Keanu Reeves, Wynona Rider ... Irrésistible, sans doute ! The time-traveler's wife de
Robert Schwentke, dont l'affiche a fait rêver les photographes de la Côte Fleurie (Eric Bana et Rachel McAdams), nous parle d'un trouble génétique qui fait voyager dans le temps ... De
quoi se plonger dans un bon film en costumes changeants ... et romantique.
Pourtant, il n'y a pas qu du bon. On peut rester dubitatif mais très
intrigué par le sci-fi District 9 (Neill Blomkamp) et ses aliens sauvés par les gentils Terriens sur le mode "acte politique international", par le drame Entre nos (P. Mendoza
et G. La Morte), qui nous entraîne dans le mode de survie d'une Colombienne paumée à New-York avec enfants et mari parti, par le gastronomique Julie & Julia (Nora
Ephron) sur une Américaine qui blogue sur "comment faire en 365 jours les 524 recettes du livre qui révolutionna la cuisine en Amérique ?" (certes soutenu par Meryl Streep), par
The proposal (A. Fletcher), aussi, même si le retour de Sandra Bullock nous réjouit tous d'avance, et si le trailer en salles obscures nous fait rire, et malheureusement, cher Illuminé, par Personnal Effects (de David Hollander, avec Michelle Pfeiffer et Ashton Kutcher) parce que les histoires comme celles-là,
quandce n'est pas traité avec humour, ... c'est souvent très plat. Mais on mettra ça sur mon désenchantement habituel ! :)
Et, carrément, on se passera, peut-être, d'une comédie romantique un peu forcée, sans doute (500 days of Summer), de l'overkitsch version seventies du Flic de Beverly Hills
(Black Dynamite), du probable film-à-minettes Me and Orson Welles (avec Zac Efron ... et Claire Danes)(oui, elle avait brillé dans Romeo & Juliette, je sais ...
mais peut-elle relever le niveau du Zac ?). Je pouvais CLAIREMENT pas prétendre que toute la production US présente à Deauville était bien : ça n'est jamais arrivé ... et ça n'arrivera jamais !
Restons ultracritiques, resons Français !).
Sur ce, je vais tenter de me faire prendre en photo avec Andy.
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