Je lisais Télérama, dans le train, ce matin. Oui, on a les lectures qu'on veut. Si les critiques de l'hebdo sont convenues sur beaucoup de points, il a au moins le mérite de parler
d'événements dont on entend peu parler par ailleurs. Utile, quoi.
Et ben dans Télérama, ils blablataient à propos du dernier album de la miss Gainsbourg, IRM.
Déjà, les actrices qui poussent la chansonnette, c'est pas nouveau. Lili Marlene, Marilyn, Deneuve, ... et plus récemment, Scarlett Johansson, Sandrine Kiberlain ou Agnès Jaoui.
Certes, Charlotte a commencé en 1986 (Inceste de citron) et était revenue toute douce avec 5:55, dont le principal intérêt était d'avoir été composé par les génies d'Air. Là,
c'est Beck qui s'y colle et c'est bon, très bon. Ou presque.
En effet, les morceaux, très
variés (de la pop à la variet') sont musicalement plutôt aboutis. Mais la miss Gainsbourg est la grande absente de son CD. C'est simple, tant qu'elle chante en anglais, on ne l'entend pas. Si
Carla Bruni ne fait pas mieux, elle a au moins eu le bon sens de ne pas pousser la musique trop fort. Ce que Charlotte ne fait pas. Et ça, Télérama le souligne avec ps mal de justesse.
C'est assez rare que je sois carrément d'accord avec une critique de Télérama (encore que, pour les spectacles ...), mais là, ils sont dans le vrai : en dehors de la reprise de Le
chat du café des artistes (étrangement parce qu'elle est en ... français), l'album est plat. Autant qu'elle se taise.
Allez, en bonus, la chanson (attention, c'est déprimant) :
De même, j'ai écouté sur Deezer le dernier live de Farmer : c'est NUL. Rien à voir avec le pétant rock du Live 1996 ou e tendre électro du Mylénium Tour. Tout se perd, ma pauv' dame.
Et toi, tu as découvert quoi, récemment ?