On ne sait quoi en faire, ils encombrent nos mains,
On enrage, on colère, on mêle les parfums,
Où tous nos souvenirs vont-ils après la fin,
Où doivent-ils partir, où se rangent-ils, hein ?
On devrait recevoir, de nos vies au matin,
On ne sait quel savoir nous montrant le chemin
Où tous nos souvenirs s'en vont après la fin
Où les entretenir pour qu'ils s'apaisent enfin.
Au moins peut-on rêver d'horizons et d'instincts,
Au plus doit-on cesser d'y revenir en vain.
Au moment où l'on sait, voit-on plus clair au loin ?
Eau salée de janvier coulera sur mon sein.
Eau joviale de mai réjouira mes desseins.
Eau funèbre à l'année achèvera l'humain.
Ô Gaîté, que ne m'as-tu abandonné !
On enrage, on colère, on mêle les parfums,
Où tous nos souvenirs vont-ils après la fin,
Où doivent-ils partir, où se rangent-ils, hein ?
On devrait recevoir, de nos vies au matin,
On ne sait quel savoir nous montrant le chemin
Où tous nos souvenirs s'en vont après la fin
Où les entretenir pour qu'ils s'apaisent enfin.
Au moins peut-on rêver d'horizons et d'instincts,
Au plus doit-on cesser d'y revenir en vain.
Au moment où l'on sait, voit-on plus clair au loin ?
Eau salée de janvier coulera sur mon sein.
Eau joviale de mai réjouira mes desseins.
Eau funèbre à l'année achèvera l'humain.
Ô Gaîté, que ne m'as-tu abandonné !